Cette carte blanche, à l’image de l’itinéraire de Julien André, est marquée par deux influences musicales : les percussions mandingues d’Afrique de l’Ouest et le jazz. L’improvisation qui tient une grande place dans ces musiques constituera le fil rouge de la soirée.
Depuis le XIIIe siècle les populations mandingues et leurs cultures ont irrigué une grande partie de l’Afrique de l’Ouest notamment à travers la musique de tambours dont l’instrument le plus représentatif est le djembé. Aujourd’hui, dans un contexte globalisé favorisant la circulation et le renouvellement des pratiques musicales, la musique mandingue, par son ouverture et sa plasticité, fascine de nombreux musiciens d’horizons différents, dont certains issus du jazz.
Le programme du concert propose un voyage allant des polyrythmies traditionnelles à l’improvisation la plus libre, en passant par le jazz, avec une large palette de timbres, de grooves et de dynamiques.