Liszt écrivit 13 poèmes symphoniques dont les plus célèbres, comme Les Préludes et Prométhée ont fait l’objet de divers arrangements, dont de magnifiques versions pour orgue et piano. Grand arrangeur lui-même Liszt porta un intérêt tout particulier à Jean-Sébastien Bach, réalisant une dizaine de transcriptions et lui rendant également hommage dans ce Prélude et fugue d’une dimension impressionnante, sur le motif BACH (si bémol/la/do/si).
Dans les Danses symphoniques, la dernière œuvre de Rachmaninov, on retrouve comme un chant du cygne tous les thèmes chers à l’artiste entremêlés de citations de ses propres œuvres : « Je rends grâce à Dieu« , écrit-il à la fin de la partition, semblant ainsi pressentir sa propre fin. La version pour deux pianos fut dédiée à Vladimir Horowitz.