Georg Friedrich Haendel, « son nata a lagrimar”, Giulio Cesare
Georg Philipp Telemann, Quatuors Parisiens
Arcangelo Corelli, sonate en trio
François Couperin, extrait de l’apothéose de Corelli
Johann Joachim Quantz, Adagio orné
Georg Muffat, extrait d’une sonate pour violon et basse et basse continue

Quand on parle de goût réunis, on pense aussitôt au recueil de dix suites composées par François Couperin (1668-1733) et publiés en 1724 et qui se termine par deux « apothéoses », celle de Lully et celle de Corelli, composteurs admirés de Couperin.

L’objectif de François Couperin était de composer des œuvres qui joindraient les qualités et caractères de la musique française et italienne de son époque et dont les deux compositeurs Lully et Corelli étaient les dignes représentants.

Au centre de l’Europe, au début du XVIIIème siècle, l’Allemagne a su bénéficier de toutes les cultures qui l’environnaient. Les multiples principautés qui la composaient étaient un facteur de diversité, car chaque cour employait ses musiciens, les unes rivalisant avec les autres. Les musiciens en étaient d’autant plus ouverts aux différents courants nationaux.