Fondée en 1958 par M. Alvin Ailey, la compagnie new-yorkaise, décrite comme « un ambassadeur essentiel de la culture américaine dans le monde », est devenue un formidable vivier de talents. Particulièrement attachée à célébrer la culture afro-américaine, la compagnie a connu des succès devenus incontournables dans le monde de la danse moderne tout en continuant à commander des ballets à des chorégraphes contemporains.

Lors de 11 représentations exceptionnelles à Paris, 32 danseurs interpréteront sur scène les ballets mythiques qui ont fait la renommée de la compagnie à travers le monde et des œuvres nouvelles, encore jamais présentées en France.

Yannick Lebrun est l’un d’eux.

A 9 ans, il commence à Cayenne, au sein de l’association l’Adaclam, présidée par Jeanine Vérin – mère de Magali Verin- que Yannick tient toujours à remercier : « C’est grâce à elle, à sa force et son courage que je vis aujourd’hui de ma passion.  Repéré en Guyane alors qu’il n’avait que 14 ans, il a pu intégrer l’une des compagnies de danse les plus prestigieuses au monde, la fameuse compagnie américaine Alvin Ailey.

En 2006, Yannick Lebrun est sélectionné pour faire partie de la compagnie Junior : la compagnie Ailey 2. « Un exploit » face aux milliers de candidatures. L’année suivante, la directrice artistique de la première compagnie « Alvin Ailey American Dance Theater » le choisit pour remplacer un des danseurs blessé. Les portes s’ouvrent pour le jeune Guyanais. « Il faut toujours garder confiance en soi, travailler dur, ne pas comparer son talent à celui d’un autre, se dire qu’on a quelque chose d’unique, et puiser en permanence dans ses propres ressources et sa culture ».