Franz Liszt, Les Préludes, poème symphonique Robert Schumann, concerto pour piano et orchestre en la mineur op. 54 Symphonie n°4 en ré mineur op.120
Ce programme met à l’honneur trois grandes figures du romantisme : Franz Liszt, Robert Schumann et Clara Wieck-Schumann.
Pour son 3ème poème symphonique, et le plus célèbre des treize qu’il composa, Liszt c’est inspiré des Médiations poétiques d’Alphonse de Lamartine. Cette œuvre grandiose et à l’apothéose triomphale, repose sur un court motif générateur de trois notes, véritable leitmotiv exposé dès l’introduction, qui anime les cinq parties enchaînées de cette œuvre à programme : « L’homme créature mortelle – Bonheur en amour – Tourments de la vie – Retour à la nature – Combat pour la liberté ».
La figure de Clara Weick-Schumann et quant à elle présente dans les deux œuvres de Robert Schumann.
Tout d’abord à travers ses qualités d’interprète pour le Concerto pour piano qu’elle a créé. Composée à l’origine comme une « Phantasie » pour piano et orchestre, cette œuvre sera ensuite remaniée quelques années plus tard, et complétée de deux mouvements supplémentaires, devenant sous cette forme l’un des plus célèbres concertos romantiques.
La 4ème symphonie, est elle directement inspirée par l’épouse du compositeur puisque le thème principal qui parcoure l’œuvre correspond à l’anagramme de CLARA. Cette symphonie, conçue elle aussi comme une fantaisie symphonique, illustre les différents états de cette passion amoureuse, et témoigne avec ses quatre mouvements enchaînés, de la volonté de Schumann de faire éclater le cadre formel.